19 août de Brindisi à LECCE à Brindisi … En train !

Finalement, après 2 revirements entre 8 et 9 heures nous décidons de remettre à demain notre départ.

La météo est tjrs délicate et Lecce, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, est trop proche pour que nous passions à côté sans nous y arrêter ! Ajoutons une maintenance technique et nous rallongeons notre escale. Peut être pourrons nous rattraper la distance demain ?

En route ! Allô Greta (la conciergerie de la Marina) ? Vos conseils svp.

La voilà qui surgit sur le quai pour nous suggérer notre itinéraire du jour… Bus, train, marche à pied et nous voici à LECCE ville riche d’architecture baroque.

Un concentré des arts architecturaux dans une ville pleine d’histoire qui mérite d’y séjourner quelques jours.

Une belle découverte un peu entachée par cette culture locale que nous observons depuis notre arrivée dans les îles éoliennes.

Je veux parler du traitement des ordures et déchets avec ces amoncellements aussi anarchiques et divers que nombreux. Qu’il s’agisse des villes ou de la campagne comme hier, à travers les oliveraies, partout des déchets sauvages souvent très anciens.

De loin tout est beau sous le soleil. l’apparent raffinement des italiens se démythifie au premier focus qui découvre l’envers des décors. Est ce La légèreté que confère la chaleur, la frivolité que génère le soleil ?

Les habitants semblent comme déchargés de certaines responsabilités. L’esthétisme inné italien vient se heurter aux normes sanitaires élémentaires qui sont négligées … quel dommage !

Un si beau tableau mériterait un peu de restauration et surtout un encadrement digne.

Nous n’avons pas vu ici les plus belles filles d’Italie comme certains me l’avaient pronostiqué.

Cela reste donc à venir !

Gare de Brindisi 18.30 il faut prendre le bus désormais. Après une heure quinze d’attente dont nous désespérons qu’il arrive, le voilà qui débouche alors que nous avons déjà quitté l’arrêt pour aller quérir un taxi. A l’italienne et afin de le contraindre à nous attendre à l’arrêt quelques dizaines de mètres plus loin, je cours devant lui au milieu de la rue pour le ralentir et lui faire signe que nous l’attendions depuis longtemps. Il cherche à m’impressionner en klaxonnant, en accélérant, s’obligeant à freiner puisque je reste à quelques mètres devant lui alors qu’il m’adresse ses injonctions de dégager la voie avec son bras ! Les passagers ne semblaient meme pas étonnés par ce spectacle surréaliste… le plus cocasse est encore les invectives que nous nous hurlons mutuellement en italien alors que je ne maîtrise pas la langue ! Une scène à l’italienne en somme !

Finalement nous retrouvons Maloya II sagement resté à la Marina.

Nous dégustons notre spritz lors de notre apéro dînatoire avant de profiter d’un repos mérité pour un nouveau départ prévisible demain.